Je reprends ce que j’écrivais, il y a déjà dix ans, pour le numéro inaugural Utopie critique :
La question de la révolution demeure posée. Elle est celle actualité. Que l’on jette un voile pudique dessus ou qu’on en parle plus, sa pr vieille et jeune à la fois, comme l’oppression. Et ce n’est pas une utopie, sauf sens qu’Ernst Bloch a donné au mot, que ce rêvelà est une tendance du rée inscrit dans le quotidien des rapports capitalistes de production, à la fois sous nécessité de leur dépassement et contre les régressions dont ils sont porteurs. révolution n’est pas plus inactuelle qu’elle ne l’était au temps de Marx. Au co convient même de tirer parti des illusions qui étaient les siennes. Marx n’étai de penser que le capitalisme pouvait sombrer du jour au lendemain. Lui et E trompés en 1848 et ils en ont convenu. A leur différence, nous avons, nous, u expérience des révolutions et nous savons ce qu’ils ignoraient : qu’elles peuv roses, blanches ou noires. Cette expérience nous épargne, dans sa richesse de tendances et contretendances, autrement dit de contradictions et surdéterminations, d’avoir recours à quelque vademecum que ce soit. Et c’est tant mieux.