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Pour une théorie de la violence

04.03.08

Avant d’en venir à une exposition plus systématique, je voudrais proposer, de façon à dessein abrupt, les quelques paradoxes qui m’ont retenu et qui me paraissent susceptibles de provoquer la réflexion

1. L’objet violence possède une extension infinie et une compréhension quasi nulle.
2. la violence n’est pas un fait naturel, mais un fait culturel.
3. La fin de la rareté n’a pas mis fin à la violence.
4. La condamnation unanime de la violence n’a pas entraîné sa réduction
5. Les diagnostics critiques de la mondialisation lui sont inadéquats.

Il nous faut partir d’un constat évident. La place occupée aujourd’hui par la violence, au vrai par les violences, n’a jamais été aussi importante. Elle apparaît comme la préoccupation principale de l’humanité. Elle est vécue comme une fatalité, aboutissant à la fois à une résignation à l’ordre établi et à la fascination d’un voyeurisme de masse.

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