Avant den venir à une exposition plus systématique, je voudrais proposer, de façon à dessein abrupt, les quelques paradoxes qui mont retenu et qui me paraissent susceptibles de provoquer la réflexion
1. Lobjet violence possède une extension infinie et une compréhension quasi nulle.
2. la violence nest pas un fait naturel, mais un fait culturel.
3. La fin de la rareté na pas mis fin à la violence.
4. La condamnation unanime de la violence na pas entraîné sa réduction
5. Les diagnostics critiques de la mondialisation lui sont inadéquats.
Il nous faut partir dun constat évident. La place occupée aujourdhui par la violence, au vrai par les violences, na jamais été aussi importante. Elle apparaît comme la préoccupation principale de lhumanité. Elle est vécue comme une fatalité, aboutissant à la fois à une résignation à lordre établi et à la fascination dun voyeurisme de masse.