… les Etats-Unis dAmérique sont à considérer comme lennemi principal des peuples de la planète et lobstacle majeur à leur libre détermination.
Il nest plus temps de se livrer aux subtiles opérations comptables, nuançant le négatif de lhégémonisme par le positif de la sécurité, le cynisme des « frappes » par le moral de l « humanitaire », ou le présent des agressions par le passé du débarquement. Les choses sont désormais claires aux yeux de chacun.
Le discours du droit lui-même qui avait pour fonction de dissimuler, en les légitimant, les pratiques les plus arbitraires, autrement dit qui formait le noyau de lidéologie dominante, est évincé, comme on arrache un manteau ou un masque, dont on na plus besoin. Le droit international, qui apportait au bon vieux droit du plus fort la caution dun accord des nations, si trafiqué et mal ficelé quil ait été, était encore trop contraignant.
On sen dispensera. Nen déplaise aux moralistes, de bonne ou de mauvaise foi, il nest ni enfreint, ni bafoué, il est tout simplement déposé. Le prince décide de se passer des services de son ministre. Le banquier reprend ses délégations de signature. La main (de fer) rejette son gant (de velours).
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